




Suivi participatif de la pollution lumineuse à la Réunion





La pollution lumineuse cause de graves impacts, notamment sur la biodiversité.
A la Réunion, l’impact le plus marquant est subi par les Pétrels et Puffins, oiseaux marins nichant dans les remparts de l’île. Attirés par les lumières artificielles lors de leur premier envol de nuit pour rejoindre l’océan, ils sont des milliers à s’échouer au sol chaque année. Ils n’ont alors aucune chance de survie s’ils ne sont pas secourus.
Mais c’est loin d’être le seul impact de la pollution lumineuse :
toute la biodiversité est touchée, ainsi que la qualité du ciel et notre propre santé.






Données SEOR au 11/05/2023
Et cette menace ne fait qu’augmenter…
Soit plus de 7 par jour en moyenne
Suivre la pollution lumineuse : pourquoi et comment ?
Le suivi de la pollution lumineuse est essentiel pour mesurer son évolution dans le temps, en lien avec les impacts induits comme les échouages de Pétrels et Puffins. A la Réunion, les traditionnelles mesures satellites ne permettent pas un suivi assez fin au niveau temporel et spatial. Pour mieux suivre, comprendre et réduire ce phénomène, la SEOR (Société d’Etudes Ornithologiques de la Réunion) déploie donc un réseau de photomètres connectés en partenariat avec l’Observatoire de l’Environnement Nocturne (OEN) du CNRS.

Comment ça marche ?
Une fois posés, les photomètres sont autonomes : ils mesurent la pollution lumineuse en continu chaque nuit et transmettent leurs données en temps réel par wifi.
Une fois le réseau déployé, il sera donc possible de consulter la pollution lumineuse en temps réel partout sur l’île sur ce site !

Tout ce qu’il faut est un endroit en hauteur sans éclairage direct, avec un bon signal wifi et une prise électrique à proximité.

Prenez part au projet :
La lutte contre la pollution lumineuse est l'affaire de tous !

Le projet POLLUM-RUN est porté par la SEOR, avec le soutien de la Fondation Groupe EDF et d’Albioma.
Ce projet est développé en partenariat avec l’Observatoire de l’Environnement Nocturne du CNRS.